La recherche de la durabilité dans l’élevage a conduit à des approches innovantes dans le développement des aliments pour animaux. La dernière recherche de l’Université de Turin étudie l’impact des protéines alimentaires alternatives sur les races autochtones de poulets à croissance lente, en particulier la race Bianca di Saluzzo.
Quatre-vingt-seize oiseaux de la race Bianca di Saluzzo ont participé à cette étude, examinant les effets de deux traitements alimentaires différents. Un groupe a reçu un régime conventionnel standard, tandis que l’autre a été nourri avec un régime expérimental sans farine de soja. L’étude visait à évaluer les performances de croissance, les caractéristiques sanguines, les résultats de l’abattage, la qualité de la viande et à identifier l’âge optimal d’abattage.
Il est surprenant de constater qu’il n’y a pas de différences perceptibles entre les deux régimes en ce qui concerne les performances de croissance, les paramètres d’abattage ou les caractéristiques sanguines. L’étude a identifié 147 jours comme l’âge optimal d’abattage, présentant l’indice de conversion alimentaire le plus bas par rapport à la période de 174 jours.
L’analyse du cycle de vie a révélé que le régime sans farine de soja réduisait considérablement l’impact sur l’environnement de divers paramètres, notamment l’impact du CO2 sur la santé humaine, les écosystèmes et les ressources.
Cette recherche identifie non seulement l’âge d’abattage le plus approprié pour la race Bianca di Saluzzo, mais souligne également le potentiel des protéines alimentaires alternatives dans la réduction de l’empreinte environnementale de l’élevage de poulets. L’université de Turin continue de montrer la voie en matière de pratiques agricoles durables, façonnant ainsi l’avenir de l’aviculture.
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